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Message par Blackpearl Dim 12 Juin - 18:05

Slt! Very Happy

Mathieu, est-ce que tu pourrais envoyer un mail à Lasker pr lui demander de t'envoyer la suite du commentaire d'Enfance qu'elle ns avait donné au début de l'année Confused: Confused: Confused:
Je lui en ai parlé en cours et elle m'a dit que son imprimante étant en panne, elle ne pouvait plus qu'envoyer par internet les documents qu'on lui demanderait....

Donc voilà, ca serait sympa si tu pouvais le faire ........ Embarassed

++++
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Message par FoX Dim 12 Juin - 21:05

Ok je ferai ca dans la semaine (j'ai des big problemes avec mon ordi alors je te promet pas que j'aurai le temps aujourd'hui ou demain mais je vais essayer.
Qqn peut me donner l'adresse de Lasker svp (elle m'a jamais envoyé de mail lol! )
Merci.
++
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Message par Blackpearl Lun 13 Juin - 10:58

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Message par FoX Lun 13 Juin - 23:44

lol rubs !
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Message par Menth-@lo Mar 14 Juin - 12:26

Ben bon courage parce moi je lui avais déjà demandé en janvier je crois (suite à une mémorable scéance "révisons pour le bac" durant les vacances... hm... bien productif tout ça...!!) et euh bah là ya tjs rien dans ma boite... j'imagine que ce précieux mail a du s'égarer en chemin depuis le temps... Neutral
Je sais pas si on peut en conclure que cette tentative est vouée à l'échec ou désepérée mais je crois que ça s'en rapproche un peu... Rolling Eyes
Déjà qu'en face à face c'est dur d'obtenir alors par mail... :DD
Enfin, je soutiens la personne qui prendra sur elle mm d'envoyer un mail Lasker !!

Marianne... c'est un mois ou deux que Sandrine a attendu le retour de son bac blanc ?...
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Message par FoX Mar 14 Juin - 12:37

C moi qui vais lui écrire, elle résistera pas, deux mail par jour jusqu'a ce qu'on ait la feuille !
lol!
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Message par FoX Mar 14 Juin - 13:55

Voila, recu en une demie heure ! :DD

Nathalie Sarraute, Enfance



A l’âge de 83 ans, Nathalie Sarraute, alors mère et grand-mère de petites filles devenues grandes, décide de publier un texte autobiographique où elle recrée quelques épisodes de son enfance en dialoguant avec la fillette qu’elle a été, la petite Natacha. On retrouve dans Enfance le style que Nathalie Sarraute utilise dans ses romans et qui a fait d’elle un chef de file du « Nouveau Roman » : tout ou presque – identité des personnages, situations, cadre – est dit à travers les paroles des personnages, paroles proférées, paroles tues ou bien paroles que l’auteur vient offrir à ses héros pour exprimer les mouvements ténus de la sensibilité, ceux qui restent aux marges de la conscience. Nichée à l’intérieur de la fillette plongée dans les Aventures de Rocambole, N.Sarraute semble ne rien faire d’autre que l’accompagner de son écriture tâtonnante, entrecoupée de points de suspension, comme prise sur le vif et nous restituer ses émotions face aux reproches du père, à l’envoûtement du récit, aux interventions importunes des adultes. Cette écriture plus concertée qu’il n’y paraît au premier abord, rigoureuse et réfléchie, non dénuée d’humour, permet aussi en réalité une analyse fine d’un moment crucial et peu étudié de l’enfance et illustre en fin de compte les formes diverses que peut revêtir le pouvoir des mots.



I. Ici les paroles, ou les bribes de parole, sont l’outil principal. Jean-Paul Sartre avait eu des mots très durs pour N.Sarraute et ses « parlotes » de femme, sa façon de fouiller en bavardant les recoins du cœur … comme une ménagère qui récure un fond d’évier (sic !) au lieu de s’impliquer dans les grands conflits politiques du temps comme le faisaient les écrivains engagés.



Les trois temps du passage correspondent aux trois moments d’un récit, récit d’un scénario familier, dont on comprend qu’il se répète (présent d’habitude) : Natacha essuie en haussant les épaules le sermon du père, puis court se plonger dans sa lecture, à laquelle vient l’arracher un « à table ! » importun. Cette petite scène familiale banale, dans laquelle chacun peut se retrouver n’a rien perdu de son actualité un siècle après, même si le livre est parfois remplacé par une série télévisée ou un jeu video ; c’est un des charmes de l’autobiographie pour son lecteur que d’y reconnaître, avec parfois, en plus, le charme d’un cachet « d’époque, des scènes de sa propre enfance et ce plaisir compense la minceur du sujet. Or, à y regarder de près, il n’y a pas de récit au sens classique du terme : il y a une narratrice, mais peu de narration. Au lieu de « Mon père m’adressait des reproches incessants » on trouve « Tous les sarcasmes de mon père… », c’est-à-dire une exclamation, la phrase nominale faisant fonction d’exclamative : « Qu’est-ce que j’ai pu en entendre… ! ». Cette parole, on croit entendre Natacha la dire en soupirant à Nathalie. Allant plus loin que Flaubert et son célèbre style indirect libre, N.Sarraute dissout le récit qui n’existe plus que dilué dans les paroles des personnages, c’est-à-dire filtré par une conscience et non proposé au lecteur comme une donnée objective.



De même les paroles ont absorbé et remplacé le traditionnel portrait des personnages. « Tous les sarcasmes de mon père » exprime l’ennui de l’enfant face à des propos aussi répétitifs que vains mais aussi son obstination et sa détermination. A y regarder de près, le mot sarcasme ne peut pas appartenir au vocabulaire d’une enfant de dix ans : c’est Nathalie Sarraute qui le choisit pour la richesse et la justesse de ses implications. Le sarcasme est une moquerie violente (étymologiquement, sarcasme vient du verbe grec qui signifie « arracher des morceaux de chair »...) mais impuissante malgré la fureur et l’acharnement à détruire dont il témoigne. « Rien n’y fait... » renvoie au néant le flot de mots qui précède. « Plus sourd que les cerveaux d’enfants », disait Rimbaud. L’opposition « tous » / « rien » ridiculise le père : ce Zeus tonnant a eu beau brandir encore et encore son foudre, pas un poil n’a tremblé dans le moindre terrier ; c’est en vain que le géant a fait dévaler les rochers pour écraser le souriceau.. Les mots simples mais choisis et disposés avec soin suggèrent la fierté de l’enfant dont l’obstination nargue l’adulte. On ne peut plus parler d’un « caractère » des personnages qui serait posé une fois pour toutes, mais de comportements dans des situations données (à la même époque, Sartre prônait un théâtre de situation opposé à un théâtre de caractère). Ces comportements sont d’ailleurs mobiles et passent souvent d’un personnage à l’autre chez Sarraute : si le père fait la leçon à Natacha, Natacha ne se prive pas de faire la leçon à son père et aux adultes dans la troisième partie (Qu’est-ce qu’ils peuvent bien comprendre…).



Si un caractère se dessine, c’est uniquement à travers la conscience de Natacha. . Citer en toutes lettres des propos qu’on désapprouve permet de prendre à témoin l’auditoire ou les lecteurs. Mais rien n’interdit de discréditer insidieusement les propos rapportés. Pour ôter tout crédit aux critiques de son père et restituer ainsi l’état d’esprit de la petite fille qu’elle a été, la narratrice d’ Enfance utilise deux procédés : les encadrer par des commentaires dévalorisants et faire un montage de citations tel qu’il se retourne contre leur auteur. Les paroles attribuées au père dessinent le portrait satirique d’un brave bourgeois conformiste , admirateur des valeurs reconnues, et d’autant plus péremptoire (« ce n’est pas un écrivain ») qu’il s’appuie sur le consensus universel du on-dit et du sens commun. Comme Monsieur Prudhomme, il pourrait dire : « Ceci est mon opinion, et « quant à moi » je la partage . Soucieux de donner à sa fille l’exemple d’un homme qui n’a jamais fréquenté que les sommités du Panthéon des Lettres., il se rend comique par la façon dont il se défend d’avoir jamais lu Ponson du Terrail ; lorsqu’il affirme « je n’en ai [...] jamais lu une ligne », la phrase est faite pour que le lecteur entende la fillette espiègle murmurer : « Alors comment tu sais... ? ». Ce que le père affirme de Rocambole est largement exact comme le montre le texte lui-même (« quand il n’y a plus [...] la plus fragile vraisemblance » dit la narratrice, parlant des plus beaux moments du livre). Seule l’opinion selon laquelle de telles lectures sont une perte de temps va être implicitement mais passionnément contestée»[i]. Cette fois encore, à y regarder de près, il ne s’agit pas d’une restitution objective, d’un pur enregistrement des paroles du père qui « témoigneraient » de son caractère, mais d’un savant montage de citations tronquées. Nathalie Sarraute emboîte les paroles du père dans la pensée de l’enfant, et restitue le regard de l’enfant, qui caricature le père.

Enfin, malgré l’absence de toute description, un cadre et un milieu assez précis sont suggérés par des détails : l’appartement, la salle à manger, la commode achetée chez le brocanteur, l’attitude polie des invités, les connaissances littéraires du père, au point qu’on pourrait presque parler d’un petit tableau des mœurs bourgeoises, à la limite de la satire.



II. Les paroles ne servent pas seulement à remplacer tous les éléments traditionnels du récit pour pousser à l’extrême la focalisation. Elles servent aussi d’outil pour dégager les petits mouvements qui animent la fillette, ces petits mouvements que Nathalie Sarraute appelle tropismes et qui forment la trame de ses textes.



En se plongeant dans l’univers de pacotille du roman-feuilleton[ii], la fillette a le sentiment d’entrer dans un univers qui n’appartient qu’à elle. « ...nous sommes ... », « cela nous arrive », « ...nous sauver » : la narratrice s’associe dans ce « nous » aux héros du livre, jusque-là désignés par « eux » (« ceux à qui », « ceux qui », « avec eux »). Le changement de pronom traduit par un procédé d’écriture l’immersion complète dans le roman qui survient aux moments les plus palpitants. Un peu plus bas, la narratrice, plus détachée, revient au « ils » (« ils l’étaient moins », « ils méritaient ») : c’est qu’il s’agit maintenant de personnages secondaires et non pas des « plus valeureux », des « plus beaux ». L’oscillation des pronoms traduit ainsi la variation d’intensité dans l’identification passionnée aux héros - et donne au texte sa pulsation secrète.

Plus loin dans le texte, le « nous » réapparaît ( « chez nous ») et cette fois ce sont les parents qui sont désignés par « ils » : le va-et-vient d’un pronom à l’autre structure l’univers intérieur de l’enfant ; subjectivement, son monde s’organise par rapport à deux pôles : celui des éléments auxquels elle s’identifie (moi), celui des éléments par opposition auxquels elle se définit (non-moi : les parents, les amis des parents, les héros de roman qui ne sont pas assez intéressants pour qu’elle se les approprie...)



La fin du texte montre la fillette prise entre son monde réel - l’appartement des parents - et le monde du livre. Puisque l’enfant est, comme le dit le père, « plongée dans Rocambole », la perspective se trouve par moments inversée : Natacha est « chez nous » parmi les héros tandis que l’appartement appartient à « un autre monde ». Alors que « ici » sert normalement à désigner le lieu où l’on est et « là » le lieu où l’on n’est pas, « là » sert à deux reprises à désigner l’appartement familial , pour signifier que le vrai lieu de l’enfant est le livre, et qu’elle ne reconnaît pas comme sien le monde des adultes qui l’entourent.

Mais il y a plus complexe : l’enfant, contrairement à ce que disent parfois les adultes, ne confond pas le monde réel et le monde imaginaire, même lorsqu’il a le sentiment que le monde imaginaire est sa vraie patrie. La narratrice ne désigne jamais le monde du livre comme un « ici » : elle dit : « chez nous là-bas » et l’expression, dans sa simplicité extrême, est à la fois riche et précise. L’imaginaire est un troisième lieu, ni ici ni là, mais lointain,« au-delà » de tout lieu, et pourtant plus proche que n’importe quel territoire d’« ici » puisque nous le portons en nous.



Enfin, il y a dans l’emploi des adverbes une confusion apparente, qui est en réalité d’une subtilité très maîtrisée. Tout d’abord, dans la même phrase où l’univers des parents est désigné par « là » (« là tout est si étriqué »), l’univers réel est désigné, deux lignes plus bas, par « ici ». On peut y voir l’expression d’un flottement de l’enfant entre la perspective subjective et la perspective objective. Mais à y regarder de plus près on remarque que les adverbes en se succédant font couple : « là-bas » s’oppose d’abord à « là » comme un lointain inaccessible et idéal opposé à un lointain proche ; « ici » vient alors s’opposer à « là-bas » comme une terre d’exil s’oppose à une terre natale ou à une terre promise.

D’autre part, « un autre monde » et « là-bas » peuvent sembler synonymes et renvoient pourtant dans le texte aux deux pôles opposés, le monde de la maison et le monde de Rocambole. C’est que ces deux mondes sont également proches et lointains à la fois, mais pas de la même manière . D’une certaine façon, l’enfant appartient aux deux mais ne se confond avec aucun des deux. L’emploi des adverbes traduit cette conscience de soi complexe. En bonne romancière, Nathalie Sarraute dit tout à travers l ‘écriture du texte : quelques pronoms, quelques adverbes habilement disposés.

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L’univers familial et l’univers du livre s’opposent terme à terme, dans un manichéisme pur et dur où on perçoit l’humour de la narratrice, amusée mais aussi pleine de tendresse pour enfant qu’elle a été. La famille est essentiellement le monde des limites : raison, économie, prudence. Tout y conseille de ne pas aller trop loin. C’est la petitesse et la grisaille du juste milieu et de la soumission aux règles. Au contraire, l’univers romanesque est superlatif et féerique, il ignore les restrictions : beauté et richesse s’y déversent à flots et le crime, la violence et le Mal procurent des émotions délectables.

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La lecture telle que la pratique Natacha est une forme de rêve éveillé en compagnie de héros auxquels on s’identifie, un libre assouvissement de fantasmes (beauté, richesse, aventure), une overdose d’imaginaire et de sensations fortes (grandes amours, grands crimes, grands dangers).



III. L’objectif de Nathalie Sarraute est de nous restituer de l’intérieur, non sans humour, l’univers de la petite fille qu’elle a été et son regard sur les grandes personnes. Ceci n’exclut pas l’analyse rétrospective. Si Nathalie Sarraute se glisse à l’intérieur de ses personnages, elle ne se confond pas avec eux, rendant possible un travail critique qui se perçoit de l’intérieur même des paroles.





Bien consciente du caractère simpliste et stéréotypé des romans-feuilletons, qu’elle évoque avec beaucoup d’ironie, Nathalie Sarraute n’en défend pas moins ce type de lecture : à la fillette sommée de « grandir » et tiraillée entre impulsions et injonctions, le roman offre une merveilleuse zone de non-droit, une terra franca ( = zone franche) où le principe de réalité n’a pas cours et ne vient jamais contrarier le principe de plaisir, une terre d’impunité à l’âge des punitions, une terre de liberté à l’âge où l’on est tenu d’avoir intériorisé toutes les contraintes et tous les interdits. Un paradis artificiel, en somme.



Cette page de roman défend, en définitive, le pouvoir des mots, et non Ponson du Terrail. Elle dit la magie de l’écriture : qu’un univers puisse être contenu dans quelques feuillets imprimés. La vocation de l’écrivain s’est enracinée là. N.Sarraute n’oppose pas démagogiquement la lecture-évasion et la lecture-pensum. Divers sont les modes et les niveaux de lecture, et chacun est en relation étroite avec ce que nous sommes à chaque étape de notre vie. Quelle collégienne éprise de séries télévisées renoncerait de gaieté de cœur à Buffy pour se plonger dans Enfance, de Nathalie Sarraute ? Comme Natacha aurait trouvé ennuyeux les livres de Sarraute et les raffinements d’une écriture faite pour se glisser dans toutes les consciences à la fois et en explorer les moindres recoins ! Ils déploient, eux, d’autres sortilèges, avec cet art de mettre en place, exactement, la parole la plus à même de restituer toutes les vibrations d’une atmosphère: « Elle est plongée dans Rocambole... ! »


--------------------------------------------------------------------------------

[i] Monsieur Prudhomme est un personnage inventé au XIXe siècle par le caricaturiste Henri Monnier. Bourgeois satisfait et ventru, engoncé dans son faux-col, il est connu pour quelques répliques définitives dont son créateur l’a gratifié : « Ceci est mon opinion et je la partage » ou bien, le jour où il est appelé à servir dans la garde nationale : « Ce sabre est le plus beau jour de ma vie ! »

[ii] Ponson du Terrail a publié jusqu'à cinq feuilletons différents par jour dans cinq quotidiens, feuilletons qu’il improvisait au fur et à mesure ... Conscient de tenir le public sous le charme - et d’être une poule aux œufs d’or pour les patrons de presse - il se permettait à peu près n’importe quoi, écrivant avec une superbe désinvolture : « Les bras croisés dans le dos, il déambulait en lisant le journal ». S’étant vu refuser une augmentation, il se vengea en laissant, dans sa dernière livraison, son héros en piteuse posture : une balle dans le cœur, accroché par un bras au bastingage d’un navire battu par la tempête et entouré de requins. Il fallut céder. L’épisode suivant commença par : « Notre héros s’étant sorti de ce mauvais pas alla...etc. »
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Message par TrusT Mar 14 Juin - 16:13

Ca peut paraître bête, mais là il y a tout, ou seulement la "suite" ('et il n'y aurait pas le début) ? Confused:
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Message par FoX Mar 14 Juin - 17:04

Demande à marianne... lol!
(Sinon bravo pour l'avatar mais t'a intéret a monter vite au rang de master jedi, t'auras l'air moins con) lol!
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Message par TrusT Mer 15 Juin - 10:48

pour les nuls comme moi là, il y a tout le commentaire : la partie qu'elle nous avait filé s'arrête à "Enfin ..."

ps: c à partir de combien qu'on monte en grade ?
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Message par FoX Mer 15 Juin - 11:27

à partir de 10, mais l'apprentissage sera long pour arriver au rang de maitre jedi...
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Message par TrusT Mer 15 Juin - 19:51

La patience est une qualité essentielle pour arriver au rang de Jedi ... (cf Anakin...)
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Message par eths Jeu 16 Juin - 20:17

putain c long, vous ne pouvez pas faire un résulé ? pliiiiiiiiiiizzzzzzzzzzz
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